C'est la fête à la grenouille [Libre]

Feat.

C'est la fête à la grenouille

C’était jeudi, avant dernière journée de la semaine, le relâchement se fait sentir dans toute la ville et surtout du côté de Marcel. Ce matin-là, il s’était levé tard, avait pris son temps pour s'habiller et avait pris la peine d'allumer son ordinateur pour voir s'il avait de nouveaux messages avant de prendre ses affaires et d'aller travailler. À cause de ses transits interminables et parce qu'il s'était éternisé dehors à marcher dans la rue et ne c'était même pas presser d'arriver, alors qu'il était à trois rues du restaurant, il était arrivé en retard au travail. Il faisait encore beau dehors et il avait décidé d'en profiter un maximum, étant donné qu'il annonçait de la pluie en fin de journée qui durerait probablement jusqu'au lendemain. La pluie n'attendit pas la fin de la journée pour tomber. Au milieu de l'heure du lunch, elle tomba en torrent ce qui empêcha Marcel de retourner dehors après avoir mangé. Le temps ce faisant de plus en plus frais, il ne pouvait plus se permettre de manger à l'extérieur, il avait donc décidé de manger puis de sortir ensuite, mais il n'en aurait apparemment pas l'occasion aujourd'hui. Il resta dans le portique, adosser contre un mur à attendre une accalmie du déluge pour prendre son parapluie et sortir prendre l'air.

Ce qu'il pouvait détester la pluie! D'habitude il serait allé voir ses collègues de travail pour passer le temps puisqu'il était confiné à l'intérieur, mais il ne savait pas où ils étaient et il n'avait pas vraiment envie de les chercher, alors il resta là à ne rien faire. Que c'était ennuyant de ne rien faire. Le restaurant qui était habituellement bondé de gens en train de flâner était désert. Le jeudi était la journée des réunions en tout genre, de ce fait, tout le monde était occupé, mit appart quelques personnes, dont lui, qui préférais s'abstenir d'aller à quelconque rencontre. Écoutant les rumeurs de conversation et de pas venant de l'extérieur, son regard passant du plafond puis aux grandes fenêtres, espérant que la fin de semaine serait comme l'avait prédis la météo, belle, et ensoleiller. Pendant qu'il pensait, la pluie se calma un peu, puis ne devint qu'une fine bruine. Malheureusement, il n'aurait pas le temps de sortir, il était beaucoup trop tard et il devrait retourné travailler sous peu, alors il se contenta d'aller se planter devant la fenêtre et de regarder la fine bruine tomber comme un mince rideau recouvrant tout l'horizon. Le pauvre garçon avait l'aire d'un oiseau en cage qui ne demandait qu'à sortir, planter là, devant ces grandes fenêtres. 

Il avait hâte que la semaine soit terminée. Marcel avait toujours hâte au week-end. Les seules journées où il pouvait arrêter de stresser et jouer au hockey toute la journée. Quoique son travail ne le stressait pas vraiment, alors jouer au hockey était sa principale raison d'avoir hâte au week-end, mit appart le fait qu'il était en congé. Pouvoir ce lever tard était aussi une chose que Marcel aimait des fins de semaine, étant un grand dormeur, il lui arrivait de dormir jusqu'à midi et il si ne n'était pas de son ventre qui gargouillait, il dormirait probablement jusqu'à 2 heures de l'après-midi. Quand ce n'était pas la faim qui le réveillait, c'était quelqu'un qui venait le réveiller, c'était souvent ses amis ou son grand frère qui faisait ça, parce qu'ils étaient les seules personnes qui pouvait entrer chez lui sans avoir peur de se prendre un coup de bâton de hockey à la figure, parce qu'il fallait l'avouer, Marcel était toujours d'une sale humeur au petit matin et qu'il était évident que s'il y avait un intrus indésirable dans sa chambre quand il ce levait, le bâton n'était pas loin et ça, sa famille et ses plus proches amis le savait bien. Se préparant mentalement à retourner à son boulot, il continua de flâner dans le portique, ne remarquant pas qu'il n'y était plus seul.