Hetalia City
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

N...Non, je ne p-peux pas payer le tarif enfant...[Raivis~en cours]

Aller en bas

N...Non, je ne p-peux pas payer le tarif enfant...[Raivis~en cours] Empty N...Non, je ne p-peux pas payer le tarif enfant...[Raivis~en cours]

Message  Raivis Galante Ven 2 Mai - 16:25



   Raivis Galante

   
 

   

   Nom : Galante
   Prénom(s) : Raivis
   Âge et Date de naissance : 16 ans depuis le 18 novembre.
   Sexe : Balte Masculin
   Pays d'origine : Lettonie
   Quartier d'habitation : Vit dans le quartier Est avec son cousin Toris.
   Métier/Etudes : Bien qu'il soit lycéen, il travaille également comme bénévole à la petite bibliothèque du quartier, en fin de semaine. Ça lui offre des privilèges de lecture et cela l'occupe.

 

   Poids : Une quarantaine de kilos environ. Il ne cherche pas à savoir le poids précis, cela le rend même assez anxieux.
   Taille : 140 centimètres. Non, pas en levant les bras, mauvaises langues.
   Couleur de yeux : Une nuance de bleu proche du violet. Autant dire qu'il est sensible à la lumière.
   Couleur de cheveux : De jolies boucles blond cendré.
   Signe en particulier : Traits plutôt enfantins pour son âge, notamment des joues bien rondes.


  Dans ta tête...
 
Dans la tête de Raivis, il y a tout un monde.

Des histoires dans lequelles se refugier. Des romances, des contes de fée... un côté un peu mièvre qui déteint par rapport à sa maturité, mais qui ne paraît pas si étrange lorsqu'on le voit chercher à se faire protéger ou laisser les autres faire à sa place. Le letton est dépendant des autres, peut-être trop à son goût, cela a certainement influencé ses choix littéraires.

Dans la tête de Raivis, il y a aussi une petite voix, toujours là pour commenter ce qu'il fait mal, lui rappeller sans cesse qu'il est inutile. Aussi, à chaque fois qu'il y a un problème, le garçon termine aux bords des larmes, cherchant à contourner les conflits et réparer les dégats, un cercle vicieux qui peut continuer longtemps sans aide. Mais avec sa timidité, comment il pourrait en demander, de l'aide ? Peut-être est-ce en vivant ainsi qu'il a appris à se débrouiller plus ou moins, et qu'il est capable de faire beaucoup de choses que des gens croiraient impossibles avec sa maladresse.

Et puis, dans sa tête, il y a aussi des mots. Le problème, c'est qu'ils ne restent pas là, ils partent sans qu'il s'en rende compte, des remarques acerbes ou mal adaptés à la situation. C'est qu'il est honnête, le garçon, aussi, il trouve naturel d'informer une personne que ses scones sont terribles ou des choses blessantes. Alors qu'il ne cherche qu'à être utile, à aider ! C'est vrai que s'il y avait pensé, il aurait du se rendre compte que Mr. Braginsky n'aurait pas 'oublié' son manteau chez eux pour qu'ils l'envoient à un musée... Mais il avait fait ça pour faire plaisir, ça compte quand même ? Non ?

Heureusement, entre l’anxiété et les tremblements, il y a l'alcool. L'alcool, ça réchauffe, ça rassure, ça rend joyeux, et le garçon n'est jamais malade après en avoir bu. Il paraît que c'est normal quand on est habitué à pas manger beaucoup, histoire de digestion, tout cela. Alors, pourquoi s'en priver ?



Il était une fois...
Le monde de Raivis était petit. Une petite parcelle de la campagne lettonienne en été, quelques quartiers de Riga... un lieu qui semblait tellement vaste, pour un si jeune garçon. Un lieu vaste et peuplé.

Il y avait sa mère. Pauvre femme devant subvenir aux besoins de la maison, en sachant très bien que son salaire serait nettement supérieur en tant qu'homme, et devant en rentrant également s'occuper du ménage, parce qu'elle était « la seule personne compétente dans cette maison ». Passer le balai ou le chiffon à poussière, mettre la table, plier le linge... Raivis faisait tout pour lui venir en aide. Mais il fallait repasser derrière lui car il restait des traces sur les meubles trop haut à atteindre, ou bien il fallait réparer ses maladresses qui donnaient encore plus de travail, une assiette ou un verre de cassé. Qu'est ce que le garçon se sentait misérable, quand la maternelle lui jetait au visage tout le tas de chemises et serviettes au visage parce qu'il ne les avait pas plié correctement. Il était inutile.

Il y avait son père, aussi, qu'il voyait rarement en dehors de ce fauteuil dans le salon, au point qu'il en était venu à croire qu'ils avaient fondus en une seule entité, mi-géniteur mi-mobilier, n'existant que pour écouter la radio, lire le journal ou regarder la télévision. Il se demandait, des fois, pourquoi est-ce qu'il ne pouvait pas aider, au lieu de fondre dans son siège, alors que lui et surtout sa mère devaient tout faire. « Ne soit pas stupide, enfin » était la seule réponse qu'il obtenait lorsqu'il exprimait ce doute. Et pourtant, il ne pouvait s'empêcher que la situation était érroné.

Mais pourtant, si ses parents trouvaient cela si normal... Peut-être était ce lui qui avait tort ? Peut-être que son sens du jugement était tordu ?

Et puis il y avait les autres. Les maitres d'écoles, tantôt gentils, tantôt severes, qui se montraient un peu plus doux avec cet enfant si obéissant et sage, et avec un tel vocabulaire, c'était merveilleux. Les autres élèves, qui trouvaient cible facile en un gringalet avec un nom bizarre, puis après l'incident du muguet décidèrent de l'ignorer à part pour une ou deux blagues. Toute la classe se marrait doucement, et on oubliait dans les jours qui venaient. Tous, sauf la personne qui avait entendu une vingtaine, une trentaines de rire différents, tous adressés à lui, contre lui même. Il y avait aussi la vielle voisine, qui faute de visite de sa famille, avait pour animal de compagnie, faute d'une allergie aux chats, un lapin très docile et pas farouche du tout, mais qui semblait toujours attaquer Raivis dès qu'il le voyait. Comme beaucoup d'animaux, en fait. Et les gérants de la bibliothèque avec qui il avait sympathisé à force de fréquenter les lieux, et ce malgré la fois où ils avaient oublié sa présence et l'avaient enfermés en partant. Raivis avait mouillé beaucoup de mouchoirs cette soirée là, et son pantalon par la même occasion. Un incident qui a fait le tour du quartier, et à chaque fois que l'on riait lorsqu'il passait, il se demandait toujours si c'est parce que l'on se moquait de lui.

C'était douloureux, des fois, cette existence. Il avait envie de l'oublier, de ne plus avoir cette voix dans sa tête pour le harceler en lui répétant en détail toute son incompétence.

Mais il y avait de bons moments.

Cette fois où l'école avait participé à un concours d'écriture, et qu'il avait reçu un prix, avec en cadeau un magnifique livre de poésie, presque trop précieux pour mettre sur l'étagère avec tout ses livres d'occasion.

Cette fois où il avait aidé la vielle voisine à rentrer ses courses, et en remerciement elle l'avait laissé approché le si mignon lapin qu'elle avait, lapin qui pour une fois s'était laissé caressé une bonne dizaine de minutes avant de le mordre jusqu'au sang.

Cette fois encore où son père avait, exceptionnellement, soulevé son postérieur de son siège et emmené le alors tout jeune Raivis à un bar, et qu'après la peur parce qu'il ne devait pas être ici et qu'il y avait des adultes aux airs peu fréquentables soit diminuée, il lui a passé un verre de liqueur. Le paternel semblait si fier de lui, que dans ce moment où il pouvait recevoir son affection si rare, le garçon sentit la chaleur monter en lui. Mais peut-être que l'alcool y était pour quelque chose.

Et ce Noël où, voulant lui aussi faire un cadeau à ses parents, il avait passé sa journée en cuisine, pour préparer une fournée de biscuits, des biscuits aux formes un peu irrégulières et au goût un peu étrange, mais qui n'avaient trouvés que des compliments, et tout le monde était heureux et il n'y avait ni larmes ni grognements de frustration, juste des rires et des mains passés dans ses cheveux, et sa mère avait commencé à téléphoner à la grand-mère pour demander des recettes et les noter spécialement pour lui, elle qui ne lui laissait des notes manuscrites que pour lui indiquer ce qu'il avait à faire en son absence ou des courses qu'il avait à faire en rentrant de l'école. C'est, de loin, son meilleur souvenir.

Alors, avec tout ces moments joyeux, il n'avait pas de raison de se sentir mal, n'est ce pas ? Il faudrait être un éternel insatisfait pour ne pas voir qu'avec tout les problèmes du foyer, c'était le cas le plus heureux qu'il pouvait avoir. Et il n'était pas un si mauvais enfant, n'est ce pas ?

Peut-être que c'était juste son sens du jugement qui n'allait pas. Peut-être que ses impressions étaient totalement fausses. On n’arrêtait pas de lui répéter cela, de lui arsener arguments sur arguments sur combien il avait faux ; son opinion ne valait rien, et il ferait mieux de se taire. Mais sa langue, il n'arrivait pas à tenir sa langue, et à chaque fois il s'exprimait. Il avait honte, tellement honte, à chaque fois il rajoutait sans cesse plus d'excuses, il bredouillait un peu plus, « désolé » s'était tellement inscrit dans sa tête qu'il en était devenu un tic de langage inconscient... mais cela n'effaçait pas les erreurs.

Le plus simple, c'était encore de s'enfermer. Plonger dans ses livres, écrire ce qui n'allait pas... Etre créatif lui faisait du bien, et s'inventer des histoires lui permettait d'oublier la sienne. Des histoires belles où les héros finissaient toujours par recevoir l'amour dont ils avaient besoin, et où il y avait toujours quelqu'un, fut ce un prince, un chevalier ou un simple servant, pour sauver la princesse et la trouver digne de risquer sa vie contre des dragons, même si celle-ci était sotte et maladroite et n'arrivait pas à s'enfuir seule. Il avait plus de mal avec la poésie, mais l'art de trouver les syllabes et rimes lui permettait d'enrichir son vocabulaire que tout le monde complimentait, et alors il pouvait réfléchir à ce qu'il voulait exprimer sans craindre que les mots ne viennent d'eux-même. C'était son espace, sa bulle, où il était sain et sauf.

Les dragons n'existaient pas, bien sûr, dans la réalité. Raivis savait bien que ceux qui l'embêtaient ne voulaient pas le blesser autant, et s'était presque pire de penser qu'ils n'en avaient aucune idée. Et  lorsqu'il parlait de ces personnes à sa mère, comment pourrait-il penser qu'elle ne l'aimait pas, alors qu'elle semblait si effondrée par ces nouvelles qu'il devait passé la soirée adossé à la porte de la chambre parentale, à tenter de la consoler ?

Il n'y avait pas de dragon, mais il y eu bien un sauveur. Un oncle qu'il avait beaucoup de mal à apprécier, qui semblait tout le temps en voyage, et qui oubliait chaque année son anniversaire bien qu'il soit le même jour que la fête nationale. Mais un oncle qui, en voyant la situation, eu une longue discussion avec ses parents, une histoire d'émancipation et de programme d'études à l'étranger, cela permettrait au gamin de s'ouvrir un peu, enfin, et il apprendrait tellement plus facilement une autre langue, juste du letton et un peu de russe, n'importe qui dans le pays peut se vanter d'en savoir autant -à part les russophones mais ne parlons pas d'eux ça énervait toujours-, et puis tiens, si vous avez tellement peur qu'il soit tout seul, il y a l'héritier du frangin, mais si, Daina, le p'tit brun qu'est parti aux Etats-Unis, c'était quoi son nom, Toris ?

C'est ainsi que, après deux semaines de réglages de papiers, d'autorisations et de valises, Raivis se retrouva dans un avion pour les Etats-Unis, chez un cousin dont il avait à peine entendu parler, vu n'en parlons pas, et l'inverse était réciproque. Oh, il était très gentil, le cousin Toris. Trop, même. Il lui laissa son lit pour dormir lui-même sur le canapé le temps qu'on lui aménage une chambre correcte. Il ne demandait pas d'aide pour le ménage et la cuisine. Même lorsqu'il commettait une maladresse, il ne s’énervait pas contre lui, mais le rassurait, s’inquiétait pour sa santé... C'était étrange. Ça le mettait mal à l'aise, de le faire se préoccuper autant pour lui, et ça lui manquait, la maison, son ancienne chambre, parler letton... Ces moments rares avec son père, à boire autour d'un verre... Il... Il n'y avait pas une bouteille, dans le placard ? Peut-être... Peut-être que s'il buvait un verre... Il se sentirait mieux... Moins anxieux... Moins mélancolique...

Et puis, avec le temps, il fit d'autres rencontres. Feliks, qui était un peu fou-fou. Ivan, qui était un p-peu fou. Ses soeurs, aussi étranges l'une que l'autre. Eduard qui était... compliqué. Peter, aussi. Tant de gens.

Son petit monde a bien grandit.

 Derrière l'écran ?

Pseudo : Nima'.
Âge : Bientôt la vingtaine, c'est triste comme le temps passe vite.
Comment avez-vous trouvé le forum ? : Par partenaire. Parce que l'admin est rien qu'une vilaine qui a pas voulu me passer l'adresse elle même D8.
Le code : Un verre vide, une bouteille d'eau, une trousse pleine, un livre de sudoku niveau difficile, un téléphone portable, un élastique, des libres, une boite de medoc -non, pas le vin, rooh-, un cahier, des brouillons de dessin et un raton laveur.
 
 
Raivis Galante
Raivis Galante

Messages : 4
Date d'inscription : 01/05/2014

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum