« Veni, vidi, vici »

•Le latin est quelqu'un qui sait apprécier les plaisirs simples de la vie. Un bon repas, des jolies femmes, un verre de vin et il est au paradis. Il lui en faut peu pour être heureux. Il est d'un naturel jovial, toujours souriant et diffusant sa bonne humeur partout où il se trouve. Il va facilement vers les gens pour taper la causette, distribuant des tapes viriles dans le dos aux hommes et des sourires charmeurs aux femmes.
•Certains diront qu'il est pervers, lui préfère dire qu'il apprécie les plaisirs de la chair, mais cela revient au même. Vous le verrez souvent tourner autour de jolies filles comme un félin autour de sa proie. Il est sûr de lui et n'hésite pas à draguer ouvertement une fille si elle lui plaît. Mais malgré cette image de coureur de jupons, il respecte beaucoup les femmes et il est très romantique. S'il trouve un jour la perle rare, il la couvrira de petits cadeaux, de dîners aux chandelles et fera tout pour la rendre heureuse. Elle ou il, d'ailleurs. Parce que monsieur est ouvert à tout. « Il faut vivre sa vie pleinement et faire des expériences ! » pour citer ses propos.
•Le romain est un personnage très fier de lui, avec un charisme naturel. Quand il entre dans une pièce, on le remarque de suite. Il est grand, certes, mais il parle fort et aime être admiré. Il veut être le chef, aime donner des ordres. Même s'il semble assez simple d'esprit à première vue, il excelle dans les activités stratégiques ou les jeux de logique. Il a un don pour l'éloquence et les discours. Il est franc et dit sincèrement ce qu'il pense. Pour ses relations avec les autres, ce n'est pas un calculateur ou un manipulateur. Quand il n'aime pas quelqu'un, il lui fait savoir et n'hésite pas à le provoquer en duel pour lui montrer sa supériorité. Et inversement, s'il vous apprécie, vous serez très rapidement au courant. Il est très envahissant, tant tout les sens du terme. Il se sent partout chez lui, s'étale et enquête sur votre vie privée.
•Très ambitieux, Remus est le genre d'homme qui veut tout, tout de suite. Il n'aime pas qu'on lui résiste et aime tout contrôler. Il adore la compétition, se mesurer aux autres dans toutes sortes de défis, absurdes ou non : épreuves sportives, combat à mains nues, concours culinaire. Mais il déteste la défaite et il est très mauvais perdant. Il est très fort et s'en vante souvent. Mais ce qu'il ne dit pas c'est qu'une fois ; il a perdu. Et il n'a toujours pas digéré cette défaite.  Remus est parfois mélancolique, regrettant sa jeunesse passée ou les erreurs qu'il a fait. Mais après un bon verre de vin italien, tout va mieux et il retrouve le sourire !
•C'est également un vrai papi gâteau. Ses petits-fils sont tout pour lui. Il leur donne des petits surnoms qu'il trouve aussi choupinous qu'eux et les couvre de câlins, allant jusqu'à entrer dans leur chambre la nuit pour un câlin sauvage à deux heures du mat'. Ce sont ses trésors et malheur à celui qui leur fera du mal. Remus s'énerve rarement, sauf lorsqu'on critique sa famille. Dans ce cas-là il peut entrer dans une colère noire et il vaut mieux ne pas se trouver dans les parages.

« Fils de Rhéa Silvia,  j'ai été abandonné avec mon frère jumeau, Romulus, dans le Tibre. Miraculeusement sauvés par une louve, nous avons ensuite été élevés par un fermier. Une fois adulte, nous avons reconquit le trône qui nous était destiné et nous décidâmes de fonder un nouveau royaume sur le Palatin. Après une lutte fratricide, je... Quoi ? Comment ça ce n'est pas la bonne histoire ? Vous voulez la mienne ? Bon d'accord !
Je suis né un merveilleux jour de printemps, un 21 avril pour être précis, dans la ville éternelle : Rome, en Italie pour ceux qui ont du mal avec la Géographie. Maman était une jolie femme, très protectrice. Le genre de mère qui vous tient la main jusqu'à vos 20 ans pour traverser la rue, qui vous enroule dans une écharpe en laine faite main pour ne pas que vous attrapiez froid, qui vous apprend qu'il ne faut pas parler aux inconnus surtout s'ils vous proposent des bonbons. Elle était aussi très superstitieuse, donc interdiction de passer sous une échelle ou d'être 13 à table. Papa, lui, était plus détendu, vivant la vie au jour le jour, profitant de chaque instant. Il aimait beaucoup ma mère et aurait fait tout pour elle. C'était quelqu'un de très dévoué pour sa famille. Mais ils ne sont plus là, aujourd'hui. Et ils me manquent.
L'école fut un véritable supplice pour moi. Apprendre des nouvelles choses ne me dérangeais pas, j'étais très curieux, mais le fait de rester les fesses scotchées sur une chaise des heures durant était un véritable supplice. Oui parce que j'étais un chouia turbulent. Je voulais partir à l'aventure, découvrir le monde !
En grandissant, j'ai rapidement eu deux passions : l'art et les belles demoiselles. J'étais toujours le premier à regarder sous la jupe de la maîtresse ou à prendre soin de mes jolies camarades de classe. La faute à mes gènes italiens sans doute. Et j'adorais dessiner ! Sur les murs de ma chambre, sur les robes de maman, dans mes cahiers d’exercices ou sur le tableau des professeurs. Tout y passait. J'aimais bien faire des sculptures aussi. Alors maman m'a offert de la pâte à modeler. C'était chouette ! Jusqu'au jour où elle me l'a confisquée car je voulais voir quel goût cela avait... L'Histoire me passionnait également. Ayant grandi au milieu des ruines de l'Empire romain, j'ai toujours été attirés par ces vieux cailloux, et par les guerriers en jupettes qui ont conquit le bassin méditerranéen.
Un jour j'ai rencontré un garçon. Un blondinet à la tronche blasée rappelant un personnage de Tolkien, vous savez, l'elfe. Legoglace ? Logela ? Legolas ! Oui c'est ça ! Il devint rapidement mon meilleur ennemi. Je passais mes journées à le taquiner, je le fais encore aujourd'hui me direz-vous. Il a pas l'air comme ça, mais je suis sûr qu'il m'aime bien. Enfin, je pense.
J'ai dû faire mon service militaire, avant de faire des études d'histoire et de devenir enseignant. Je me battais souvent pour montrer que j'étais le meilleur. J'en ai gardé quelques vilaines cicatrices. Je me vante auprès des filles en leur disant que ce sont des blessures de guerre, elles adorent ça. J'ai eu des aventures avec de jolies filles, à droite, à gauche, mais jamais rien de sérieux. Sauf une fois. Mais elle est partie... Puis un jour, il m'est arrivé quelque chose de formidable, un trésor venu du ciel : MES PETITS-FILS ♥♥♥
Je les aime, je les chouchoute, je les câline ! Ils sont les êtres qui comptent le plus pour moi sur Terre ♥ Je les ai élevés quelques temps, avant de devoir les abandonner... Je n'avais pas le choix, je devais partir. Je le regrette tellement... Si seulement je pouvais remonter dans le temps pour changer tout ça...
Cela fait plusieurs années à présent que je suis arrivé à Hetalia City. Et j'ai eu l'immense joie d'y retrouver mes petits-fils ♥ Ils ont bien grandit mais je les aime toujours autant ♥♥♥ Je suis fier de ce qu'ils sont devenus et je leur rends souvent visite ♥ »
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